Never Alone : Console / Ki Edition

Vous incarnez Nuna qui, accompagné par un renard fidèle, doit trouver la source du Blizzard éternel qui a détruit son village et menace désormais l’ensemble du monde connu par le peuple Iñupiat.

Never Alone est un jeu sortie en 2014 sur consoles de salon (PS4 / XBox / Wii U) puis porté à l’été 2016 sur plateformes mobiles (Smarphones & Tablettes). La Ki Edition est réservée aux mobiles tandis que la Console Edition est jouable sur Androïd TV.

Nous sommes sur un jeu d’action / plateformes-aventure de bonne facture.

Cette version permet, outre le fait de bénéficier des magnifiques graphismes du jeu sur un écran large, de jouer en mode coopération sur le même écran. Un premier joueur se met dans la peau de l’héroïne tandis que le second joueur déplace le renard. Il faudra cependant deux manettes pour utiliser ce gameplay en coop. En mode solo, on passe de l’animal à Nuna en appuyant sur la touche Y du pad. Selon les énigmes et les obstacles qui se dresseront face à vous il faudra choisir l’un où l’autre pour avancer dans les niveaux.

Le Conte est Bon !

Tiré d’un conte Iñupiat le jeu a été développé en étroite collaboration avec ce peuple d’Alaska, Never Alone est jalonné de courtes vidéos éducatives sur ce peuple de l’Etat Nord-Américain (cultures, artisanat, faune et flore). On peut choisir de faire une pause pendant notre session de jeu et suivre ces mini-reportages auxquels ont contribué près de 40 membres de la communauté Iñupiat. Les gamers pressés passeront les explications et pourront les consulter plus tard dans une galerie dédiée à cet effet.

Never Alone m’a fait un peu penser à l’esprit de Shadow of the Colossus (PS2 / PS3 2005). C’est un soft empreint de poésie et d’onirisme (qui a dit onanisme ? toi là au fond tu sors !) et la relation d’entre-aide entre la petite fille et l’animal plaira aux jeunes joueurs à partir de 7 ans (il y a quelques scènes violentes pour les plus sensibles : attaques d’ours,…oui, ok, tu viens de finir RE 7 et là tu te tapes des barres !).

« Quand te reverrais-je…pays merveilleuuuux ??? »

On est parti pour parcourir les plaines enneigés d’Alaska sous un Blizzard à décorner les chamans. Le level design sans être extraordinaire (je joue à Breath to the Wild donc je deviens difficile !) invite au calme et à la sérénité. Les paysages peuvent paraître rébarbatifs (si t’aimes Fargo, tu aimeras les étendues blanches de Never Alone !) mais les déplacements se calculent différemment selon que vous marcherez sur de la poudreuse, de la glace où bien à l’intérieur d’une grotte ! De plus ce p****n de Blizzard (le vent pas l’éditeur, lui on le kiffe grav’ !), te feras reculer autant de fois que ton proprio vient te réclamer le loyer le 1er du mois !

Bref, vous l’aurez compris j’ai aimé ce jeu (et j’aime beaucoup les jeux en coop…oui j’ai commencé sur Gauntlet I & II et je vous m**** !).

Toutefois, le soft n’est pas exempt de défauts (bugs de collision, temps de chargement à se flinguer, linéarité forte). Cependant, si vous êtes attiré par l’Alaska, la découverte des Iñupiat et leur culture et que vous avez des enfants en bas âge avec qui vous voulez jouer où initier aux jeu en coop alors never Alone est fait pour vous.

 

 

Faut pas pleurer !

 

On joue à saute-renard ?

 

Nuna a vu le loup…heu…le renard blanc !

 

les documentaires sur les Iñupiat sont biens réalisés.

 

On va en apprendre plus sur le renard arctique.

 

Là, faut pas trop traîner Nuna !

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir le trailer du jeu :

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