Les pieds en éventail
C’est l’été, la canicule s’abat sur nos caboches et la fraîcheur d’une salle obscure ne se refuse point ! The Jane Doe Identity se veut également très rafraîchissant puisqu’il nous emmène au cœur d’une morgue pour assister à l’autopsie la plus barrée que vous n’ayez vu !
Le film est réalisé par André Øvredal qui avait déjà commis un film surprenant en 2010 : The troll Hunter. Une sorte de Projet Blairwitch norvégien où des étudiants partent explorer une forêt dans l’espoir de rencontrer un Jotnar, une gigantesque créature nordique. Si vous ne l’avez pas vu je vous le conseille également !
Aux USA, le patronyme « DOE » est utilisé pour nommer des personnes dont l’identité n’est pas encore connue. C’est John pour les gars et Jane pour les filles. Rappelez-vous de l’excellente série de 2003 avec Dominic Purcell (John Doe /Prison Break).
Vous pouvez écouter la présentation audio du film sur la chaine Youtube (voir à la fin du billet).
Huis-claustrophobe !!!
Alors qu’il s’apprête à sortir le soir avec sa copine (Ophélia Lovibond) au ciné du coin, Austin Tilden (Emile Hirsch) reçoit la visite du chef de la police locale. Celui-ci apporte aux Tilden (Austin et Tommy, son père : Brian Cox) un « dernier » cadavre à autopsier d’urgence avant le lendemain matin. Un meurtre impliquant toute une famille vient d’être découvert et le corps d’une jeune femme inconnue était présent sur place. Les Tilden s’attellent à la tâche mais ce qu’il vont découvrir va mettre à l’épreuve leur expérience et leur santé mentale !
Un « dépositoire » et au lit !
Livré dans un format assez court (1h26), Jane Doe enchaîne sur un rythme crescendo. Le montage est bon et je n’ai pas décroché une seule minute. Le scénario se centre essentiellement sur les deux médecins-légistes. La relation père-fils accentue le côté dramatique de ce huis-clos qui démarre comme un thriller pour se terminer dans un style horrifique. Depuis Into The Wild je suis un inconditionnel d’Emile Hirsch. Si vous aimez les films où le souffle épique de l’aventure, la découverte de soi et les paysages du grand Nord (Alaska) s’additionnent pour créer un métrage d’exception alors vous aimerez Into The Wild ! (Réalisé par Sean Penn en 2008). Ici, l’acteur livre une prestation correcte mais somme toute attachante.
Un bon petit film d’horreur de début d’été !
Primé à Gérardmer par le public jeune The Jane Doe Identity ne peut se targuer de rivaliser avec un film de Sam Raimi (Evil Dead / Jusqu’en Enfer), James Wan (Conjuring) ou Jennifer Kent (Mister Badabook). Pourtant il saura satisfaire un public qui recherche une soirée horrifique sympa entre potes.
J’ose visionner la bande annonce horrifique de The Jane Doe Identity :
Suivre la présentation sur la chaîne Youtube :
Le titre phare de la B.O. :
Bonne séance ciné et n’hésitez pas à laisser un mot pour dire si vous avez apprécié le film !