Don’t Knock Twice

Le film Don’t Knock Twice (ou Baba Yaga pour les pays francophones) est sorti en août 2017.  Réalisé par Caradog W. James (The Machine / Next Level) le métrage est tout juste moyen mais il pourra satisfaire les amateurs de films horrifiques pour peu qu’ils ne se montrent pas trop exigeants (surtout après le ça d’Andy Muschietty).

Jess Thomas est une sculptrice de renom. Pourtant, son couple manque de stabilité et l’artiste n’arrive pas à établir une relation de confiance avec sa fille de 17 ans : Chloé. Cette dernière en proie à des hallucinations pense être persécutée par une entité qui cogne une première fois pour effrayer ses victimes puis une deuxième fois avant de les emporter dans une version revisitée du purgatoire (Cf. Baba Yaga). Malgré leur relation conflictuelle, les deux femmes vont tenter de faire face à cette menace illusoire ou réelle…

Tout ceci pour en venir au jeu vidéo Don’t Knock Twice que l’on peut voir comme un complément au film. Le titre est désormais sorti sur toutes les plateformes (PC /PS4 /XBOX ONE & SWITCH). Si la version PS4 en VR semble tout à fait immersive (mais pas autant que la référence de 2017 : Resident Evil VII VR), c’est la version portable + TV que je vous propose de tester ici sur la dernière console de Nintendo.

 

 

 

 

 

Le jeu nous plonge directement dans l’ambiance, au cœur de la maison de Jess & Chloé. Il va falloir fouiller la demeure de fond en comble pour trouver des indices, lire la presse et les mots laissés par l’artiste qui nous laissent penser que sa santé mentale n’est pas au beau fixe après les événements présentés dans le film. A ce propos, il n’est pas nécessaire d’avoir vu l’oeuvre cinématographique pour apprécier le jeu mais son visionnage apporte tout de même un plus pour l’immersion du joueur.

 

 

L’atelier de Jess Thomas, ses croquis, laissés en plan, démontrent qu’un événement dramatique s’est produit ici mais lequel ?

Il faudra tout passer au peigne fin pour avoir accès à de nouveaux indices qui nous permettrons de progresser dans l’aventure.

Don’t Knock Twice sur Switch n’est pas exempt de bugs ! A moins d’être un vampire, le reflet du joueur n’est pas visible dans les miroirs ?!? On note quelques artefacts et scintillements sur des séquences de jeu sans que cela ne vienne ternir la partie heureusement. Cependant, même si l’on peut adapter la profondeur de champs, modifier le gamma et la luminosité; les paramètres de la switch sont peu nombreux pour tirer pleinement partie du Tegra X1. Dans les phases de déplacements, les chutes de framerates viennent entacher une réalisation qui semble bâclée sur la console de chez Big N. Don’t Knock Twice n’est pas un modèle de portage et l’expérience mobile est rendue difficile par un problème de contraste sur l’écran de la switch (c’est nettement mieux en version dockée). De plus, les textes des documents à lire pour progresser dans l’histoire sont afficher en corps 5 ou 6 voire moins ce qui rend leur lecture difficile. Il faut sans cesse plisser les paupières pour y voir quelque chose ce qui fera le bonheur de votre ophtalmologiste et surtout de votre opticien lorsque vous aurez perdu une dioptrie sur ce jeu !

Don’t Knock Twice semble avoir été porté juste avant Halloween 2017 comme pour mieux profiter des achats liées à cette fête d’origine celtique. La switch est largement capable de mieux faire et c’est très dommage de proposer une version au rabais pour un jeu qui malgré ses défauts est jouable en mode TV à condition de faire quelques concessions et de ne pas le comparer à RE VII.

Le jeu ne comporte pas de vraies difficultés et on se surprend à visiter le manoir de Jess d’une seule traite (il n’y a pas de Game Over) tout en résolvant des énigmes et puzzles mécaniques accessibles au casual gamers.

Il ont de l’humour les développeurs de Don’t Knock Twice ! : « YAMAHY » et pourquoi pas « PLEYOL » tant qu’à faire ?

 

« Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu….ouvre moi ta por…. »

Pour résumé, Don’t Knock Twice est un jeu assez moyen, il bénéficie un peu de l’aura du film éponyme qui apporte un arc narratif intéressant au soft; mais ce dernier voit son expérience de gamer minimiser par une réalisation et surtout un portage switch bâclé ! Ce qui ne m’a pas empêché de sursauter de nombreuses fois sur la bande son : tonnerre, bruits de portes, voix,…

Pour moi, le jeu mérite tout juste une note de 5/10 en mode TV et seulement 3.5/10 en mode portable 🙁 .

C’est à vous de voir si ce jeu peut vous convenir, je vous dis à bientôt pour les tests de The Flame in the Flood et Super Mario Odyssey sur la même console.

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