Ant-Man et la Guêpe

Quantic « Drums »

Après avoir vu les Indestructibles 2  me voici parti pour la suite des aventures de l’Homme-Fourmi. J’avais déjà évoqué le premier Ant-Man en 2015 lors de sa sortie en VOD. Un film que j’avais trouvé alors sympathique mais oubliable. En ce mois de juillet,  il aura donc suffit d’un bon de réduction et d’une chaleur à faire transpirer une péripatéticienne dans une église pour que l’attrait d’une salle obscure soit pour moi l’occasion de profiter peinard de la clim en pleine canicule.

Une fourmi qui joue de la batterie…ça n’existe pas !…ça n’existe pas !

Je passe sur le scénario (les mecs disent Pitch, ils ont du baffrer trop de brioches de la marque) où Hope Van Dyne (Evangeline Lilly) doit retrouver sa reum avec son père Hank Pym (Michaël Douglas)disparue depuis trente ans tout de même, dans l’infiniment petit du monde quantique. Ouais, je sais, la phrase t’as fait suffoquer comme un estivant asthmatique qui court réserver son transat. Et pourtant, tu vas en bouffer à toute les sauces du vocable « quantique ». Comme personne n’y comprend rien c’est pratique pour embobiner le spectateur mais ça permet surtout au personnage de Scott Lang, joué par Paul Rudd , de placer des vannes qui font mouche (oui, ça reste au singulier, je te laisse chercher l’origine dans le vocable de l’escrime).

Un Travail de Fourmi

L’équipe de choc se reforme donc malgré les différents qui ont opposé Pym et sa fille à Scott suite à la prestation « toute en finesse » de ce dernier, en Allemagne, au côté des Avengers dans Civil War (Captain America III). Assigné à résidence avec un beau bracelet électronique, Scott Lang n’a plus que quelques jours « à tirer ». Seulement voilà, Hope et Hank ont besoin de lui pour localiser Janet (Michele Pfeiffer) et le temps leur est compté. Si Scott veut enfin pouvoir passer du temps avec sa fille il va devoir la jouer fine. Le film utilise bien le ressort comique de la situation dans un jeu de cache-cache permanent avec la police. Avec Deadpool, ce film est l’un des rares du MCU (Marvel Cinematic Universe) qui m’a bien fait rire. Il faut avouer que la présence de Michaël Pena et sa verve habituelle rendent le métrage très cool, même s’il est plus en retrait dans ce deuxième volet, ses répliques sont très bonnes.

La plupart du film se déroule dans notre univers et la dimension quantique n’apparaît que trop rarement (il y avait pourtant du potentiel de ce côté là). J’aurais adoré avoir un film type L’Aventure Intérieure avec des aller-retours entre ces deux échelles de grandeur. On a tout de même droit à une scène de course-poursuite qui s’en rapproche mais qui m’a laissé sur ma faim.

Evangéline Lilly et Paul Rudd échangent entre deux scènes.

 

Raaaa la Dimension Quantique…..

Bouger comme le Papillon, Frapper comme la Guêpe

Le film dure presque deux heures (sans les scènes post génériques qu’il faut absolument voir !) mais le montage et l’action favorisent l’immersion et on ne s’ennuie pas (dixit le mec qui a vu Paranoïa de Soderbergh). Je sens que je vais me faire lyncher par les fans de Steven ! Doté d’un scénario prévisible mais cohérent de bout en bout le film aurait mérité d’explorer l’infiniment petit alors qu’il se contente de rester en surface. Dommage !

Toutefois, Ant-Man et la Guêpe reste un divertissement estival sans prise de tête tout à fait recommandable pour peu que vous soyez bon client de comédies orientées Sci-Fi.

Michaêl Pena, « The Boss », est devenu un PDG « responsable ».

 

Giant Man n’aime pas qu’on le mène en bateau.

 

 

Les gadgets de miniaturisation/agrandissement donnent lieu à des situations jouissives lors des scènes d’action.

 

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