En préambule, je met le lien vers l’excellente OST du jeu :
A la bourre pour me frotter (en tout bien, tout honneur) à NieR : Automata je place la galette dans la machine et je lance le jeu !
Le titre est sorti en mars 2017 en Europe et même s’il ne fait pas l’unanimité je dois avouer que j’ai été agréablement surpris d’un certain point de vue mais très déçu par certains éléments qui gâchent un peu le plaisir.
Pas simple de classer le jeu dans une catégorie puisque ce dernier, dans son immense générosité, emprunte à plusieurs genres. Prenez du Shoot’em Up, ajoutez-y du Beat’em All bien chaud, déglacez le tout par des phases de plateformes tout ceci enrobé d’une sauce au JRPG et vous obtenez un Nier : Automata bien consistant et suave sauf que…. sauf que …
Vous allez incarner une androïde nommée 2B (« two bi » or not….) affublée d’un Bot assistant qui va tour à tour mitrailler, vous servir d’ascenseur de fortune et vous avertir des messages de votre hiérarchie. La Terre ayant été envahie par les IA et autres robots vous êtes envoyée par les derniers humains pour tenter de re-coloniser la planète. Très rapidement, vos chefs vous collent un partenaire géré par l’IA de la console : 9S (qui a aussi son propre Bot collant !).
Produit par Square Enix et développé par Platinum Games on sent tout de suite lors des phases de « bourrinages » que les parents du bousin sont passés par la case Bayonneta 1&2. Et ça c’est plutôt une bonne nouvelle car les softs étaient très réussis sur Wii U (je n’ai pas testé la version Switch). C’est donc avec une certaine aisance et avec bonheur que la prise en main de 2B fut effectuée au moment d’ouvrir la « boîte à gifles ».
Le titre est assez jouissif et les transitions d’un style de jeu à l’autre se font de façon plutôt fluides et intelligentes pour le plus grand bonheur DU joueur. Oui, DU joueur ! Car ce titre aurait dû être jouable en coopération pour pouvoir obtenir une approbation plus importante de la part de la communauté des joueurs. Pourquoi ? Mais pourquoi faire jouer un second personnage par la console dès le tutoriel alors que progresser à deux aurait été plus judicieux ?
Voici déjà un premier bémol de taille qui vient plomber le plaisir. Deuxième grief à mon humble avis (je ne joue aux jeux vidéos que depuis les années 80), la réalisation et les environnements de jeu.
Qu’est-ce que c’est vide !!! Hormis certains passages très bien décorés, on se retrouve souvent dans des environnements vastes oui; mais de là à parler de monde ouvert, excusez-moi, mais depuis Zelda Breath of the Wild la donne a énormément changée ! Alors c’est vrai que Nier a été développé en même temps et qu’il est sorti avant le Zelda. Mais tout de même, on voit les mêmes assets graphiques (éléments de décors du JV : arbres, immeubles, meubles, …) à tous les coins de la map. Merci pour les carcasses de Bus et de Coccinelles VW les mecs mais même si vous les avez eues en promo c’était pas la peine d’en placer tous les dix mètres.
Pour terminer, je garde une impression plutôt bonne de Nier : Automata qui, malgré ses défauts (décors, rythme de la narration) ou son manque (jeu coop.), propose une expérience de jeu riche emportée par une bande son de toute beauté ainsi qu’un affichage à 60 fps quasi-constant.
Je n’ai pas essayé FFBE sur mobile. J’avoue avoir du mal à trouver du temps pour jouer sur smartphone (je conduis pour mes trajets pro.).Il est clair désormais qu’avec la puissance des mobiles, l’arrivée de la Switch, le jeu des années à venir SERA mobile (ou mixte mobile/salon). Du coup je rajoute l’OST enivrante de NieR, un bijou musical à écouter de toute urgence pour ne plus dire que le jeu vidéo n’est pas un Art (le dixième Art officiellement). Quand je pense que l’OMS classe l’addiction au JV au rang de maladie mentale ça me rend….dingue !…Ah!…Mais ils ont… Lire la suite »