Espace… frontière de l’infini…
Beyond « Sans limites » est le treizième film d’une saga de SF qui semble intemporelle et immortelle. De la série TV des sixties dirigé par Gene Roddenberry à ce dernier opus filmé par l’un des réalisateurs de quatre Fast & Furious (pour infos les 4,5,6 et Tokyo Drift); le vaisseau Enterprise continue de nous émouvoir, avec plus ou moins de bonheur, distorsions après distorsions. Nous sommes en présence d’un phénomène qui dure depuis plus de cinquante ans désormais ! Et qui, par conséquent, peut se targuer d’appartenir à l’imagerie collective de la Science-Fiction.
Si la précédente série de films n’avait pas convaincu à tous les coups, le reboot de la saga orchestré par J.J. Abrams, démarré en 2009, semble faire la quasi-unanimité. Au point que les talents du réalisateur de Super 8 ont été loué par Disney pour un autre reboot dès 2015…vous connaissez lequel !
Attiré par d’autres chants de sirènes spatiales (et souffrant comme tout un chacun d’un manque d’omnipotence 🙂 ), Abrams a donc confié la mise en scène de ce Star Trek Beyond à Justin Lin (Taïwan) tout en gardant la casquette de producteur sur ce coup-là. Alors ? Ce troisième film est-il à la hauteur des attentes des trekkies du monde entier ?
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Sans trop dévoiler le scénario, je n’ai pas trouvé de grandes originalités dans ce dernier. Il s’agit d’une histoire de sauvetage somme toute assez banale avec un twist final qui est censé asseoir la suprématie de la Fédération unie des Planètes. Cette République Fédérale Interplanétaire explore de nouveaux mondes grâce à sa flotte de vaisseaux (Starfleet). Les valeurs prônées par ce système sont la coopération, l’égalité, la liberté et la justice. Issue d’un regroupement de plusieurs mondes extra-terrestres intelligents pour faire face à l’attaque des puissants Romuliens par le passé, la fédération met tout en oeuvre pour défendre ses principes (Starfleet représente à la fois l’exploration, la diplomatie et, si besoin est, devient le bras armé de la République).
Beam Me Up Scotty !
Beyond est, à mon humble avis, le plus faible des trois films depuis 2009. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit raté loin de là ! Justin Lin insuffle au métrage une dynamique équilibrée. Les deux heures passées en compagnie du capitaine James T. Kirk, Spock et le reste de l’équipage sont même agréables; surtout depuis que Simon Pegg ajoute sa touche d’humour personnelle à l’écran (il est aussi co-scénariste sur Beyond) ! Vous découvrirez même un nouveau personnage féminin très mélomane, amatrice de bon gros son qui déchire !
Le réalisateur Taïwanais connait son affaire quand il s’agit d’offrir des scènes qui dépotent et sur Beyond il ne déroge pas à ses propres codes : plans de batailles intersidérales sidérants (ok, je sors !), combats au sol pêchus, clin d’œil à F&F avec un véhicule que vous découvrirez par vous-même… le spectateur en prend plein les carreaux et les cages à miel.
Si Star Trek Sans limites n’étonne pas par la profondeur sidérale de son scénario, il offre un divertissement tout à fait recommandable en cette période de vacances d’été. D’autant plus que les autres blockbusters (Tarzan, Independance Day 2, Suicide Squad) ont placé la barre très bas !
Bonne toile à toutes et à tous !
STAR TREK BEYOND Bande Annonce VF + VOST (Rihanna – 2016)